A Sylvie Retailleau, Ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche.
Combien d’étudiant.e.s n’ont pas pu s’inscrire à la fac ou n’ont même pas pu l’envisager pour des raisons financières ? Combien ont abandonné à cause du rythme difficile à tenir entre les cours et le petit boulot indispensable pour survivre ? Mme la Ministre, à l’approche d’une refonte de notre système de bourses, il est temps d’agir et de mettre fin à la précarité de notre jeunesse. Il est temps de modifier ce système de bourse qui ne prend pas en compte une large partie des étudiant.e.s : ceux dont les parents sont trop riches pour que leurs enfants bénéficient d’une bourse mais pas assez pour pouvoir les soutenir tout au long de leur cursus. Celles et ceux qui n’ont pas d’autres choix que de venir étudier dans une grande ville mais dont la bourse est insuffisante pour les aider à faire face au quotidien.
Dans un contexte de terrible inflation, le gouvernement n’a pas fait grand-chose pour les étudiant.es de ce pays, ni proposé aucune mesure structurelle. Cela, alors même que selon l’Observatoire de la vie étudiante, 26 % des étudiant·e·s vivent dans la précarité, 56 % réduisent même leur alimentation, 38 % peinent à payer leur loyer, et 27 % vivent sous le seuil de pauvreté.
Force est de constater que le système actuel ne permet pas de garantir aux étudiant.es de ce pays les conditions nécessaires et dignes à la poursuite des études. De fait, il contribue à entretenir les inégalités sociales.
Nous devons permettre à notre jeunesse d’étudier dans la dignité, de pouvoir apprendre, se former, s’engager et vivre pleinement.
Nous demandons l'instauration d’une allocation étudiante universelle afin que les étudiant.es n’aient plus à choisir entre travailler et étudier, afin de leur donner à toutes et tous la même chance de réussir. La création de ce revenu permettrait aux jeunes de vivre et non pas survivre, en cessant d’être dépendants d’un travail salarié. Quatorze présidents d’universités appellent également de leurs vœux une telle mesure dans une tribune parue dans Le Monde le 19 septembre dernier.
Les étudiant.es doivent être libérés du stress financier qui affecte trop souvent leur réussite ainsi que leur santé mentale.
Mme Retailleau, la situation requiert la prise de décisions importantes. L’instauration d’une telle allocation résoudrait de nombreux problèmes auxquels sont confrontés les étudiants.
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