Au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin,
Samedi 11 novembre en début de soirée, le racisme et la violence ont encore gagné du terrain dans notre pays.
A coups de barres de fer et de mortiers, une cinquantaine de membres de l'ultra droite ont attaqué un local où se déroulait une conférence organisée par le Collectif Palestine 69 à Lyon. Trois personnes ont été blessées.
Plusieurs personnes âgées et familles étaient venues écouter Christophe Oberlin, un chirurgien qui dirige de nombreuses missions chirurgicales dans la bande de Gaza. Les militants de l’ultradroite vêtus de noir, encagoulés, criaient “la rue, la France m’appartient”. La violence s’est exprimée librement. Ce n’est pas acceptable.
La ville lyonnaise abriterait entre 300 et 400 militants de l’ultra droite qui se retrouveraient dans différents groupes implantés dans le quartier historique de Lyon. Une commission d’enquête parlementaire dédiée à la lutte contre les groupuscules d’extrême droite avait déjà, en 2019, qualifié la région lyonnaise de “berceau” de la mouvance en France. Le service zonal du renseignement territorial avait d’ailleurs expliqué à la commission être confronté à une ultra droite d’une “particulière virulence” et d’une “nette volonté d’appropriation du 5e arrondissement” de Lyon.
Le groupuscule lyonnais d’ultra droite “Les Remparts”, composé d’anciens membres de Génération identitaire, se définit comme un “rempart civilisationnel” en organisant régulièrement des "apéros enracinés" à la Traboule.
La violence des groupuscules d’ultra-droite ne cesse de monter d’un cran. Pourtant, la loi est claire : selon l'article L212-1 du Code de la sécurité intérieure, “sont dissous, par décret en conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait qui, soit provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence”.
M.le ministre de l’Intérieur, vous avez condamné “très fermement les violences commises par l’ultra droite samedi soir à Lyon” et annoncé l’ouverture d’une enquête, mais au vu de cet événement et de la montée en puissance toujours plus inquiétante de ces groupuscules, vous devez aller plus loin : il faut dissoudre “Les Remparts” sans attendre. Aucune complaisance ne peut être tolérée.
Face à ce danger, demandons la fermeture du local de l’ultradroite, la Traboule et la dissolution du groupe “Les Remparts”.
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