A Olivier Dussopt, ministre du Travail et Emmanuel Macron, président de la République.
Depuis des années, les travailleurs indépendants des plateformes numériques dénoncent leurs conditions de travail indignes, même inhumaines selon les nombreux témoignages de livreurs. Ces derniers réclament un statut social qui les protège alors que la France peine à leur reconnaître les droits les plus élémentaires. Sous pression constante, réprimandés en cas de pause, sur-sollicités durant la crise sanitaire, rémunérés uniquement à la course, faisant face aux aléas climatiques, sous payés, accidentés, blessés et non couverts par les cotisations sociales pour l’assurance maladie, le chômage et la retraite, ils sont pourtant quotidiennement mobilisés pour nous rendre service à toutes et à tous.
Les restaurants et boutiques, ayant massivement investi les plateformes durant la crise sanitaire, ont par exemple permis à Deliveroo d’augmenter son chiffre d'affaires de 62 % en 2019 (868 millions d’euros) Source. Ces millions de livreurs, exposés, en première ligne, ont alors largement contribué à soutenir les restaurateurs et confrères du secteur en cette période difficile. Pourtant, ils sont méprisés et ne cessent de lancer l'alerte des quatre coins de l’Europe.
Ce jeudi 9 novembre, une nouvelle manifestation a lieu à Bruxelles, dernière étape de “ la grande livraison”, une initiative lancée le 5 novembre dernier par un collectif de livreurs venus de plusieurs pays d’europe (angleterre, france, italie, espagne, belgique, autriche) qui a décidé de parcourir 400 km à vélo (Paris-Bruxelles) afin de rencontrer plusieurs élus et interpeller les décideurs en vue des négociations sur le projet de loi relatif aux droits des travailleurs de plateformes. A cette occasion, ils rendront hommage à Sultan Zadran, un livreur indépendant décédé à Bruxelles en février dernier après avoir été percuté par un bus pendant sa livraison. (pour en savoir plus)
Leur demande est simple : les travailleurs des plateformes numériques doivent être considérés comme des salariés et non des travailleurs indépendants dans la mesure où, en réalité et en pratique, le lien de subordination avec les propriétaires de ces plateformes (Uber, Deliveroo..) existe et ce même s'il n’est pas matérialisé par un contrat de travail. Si plusieurs députés se sont mobilisés au sein du Parlement européen pour réclamer un renforcement des droits des 28 millions de livreurs du continent, ce qui est actuellement proposé est une simple directive européenne visant à créer une « présomption légale de salariat » qui ne concernerait que 5,5 millions d’entre eux, selon la commission européenne.
Pour survivre et nous rendre service, ces travailleurs, inscrits sur plusieurs plateformes, se mettent en danger tous les jours et peinent à boucler les fins de mois.
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